Chez Christophe Vandenhove plane en permanence une douce odeur qui nous transporte immanquablement dans le sud. Depuis plusieurs mois, ce gaillard de 22 ans qui a repris des études dans l’immobilier a commencé la fabrication de cette fameuse boisson alcoolisée aromatisée à l’anis et à la réglisse qui fleure bon le midi : le pastis!
"A la base c’était plus dans la bière que j’étais, depuis que j’ai 16 ans, nous explique Christophe Vandenhove. Je brassais en tant qu’amateur. Et alors, je me suis dit que j’allais faire du pastis parce qu’il n’y en avait pas encore de produit dans la région. J’ai lancé ça, il y a un mois officiellement. Maintenant, ça fait déjà depuis mai que je fais des tests et j’ai réussi à avoir deux produits qui me plaisent vraiment".
C’est dans l’arrière cuisine familiale que tout se joue ou presque. C’est ici dans ces cuves en inox que la macération s’opère et que l’alcool acquiert au fil des jours sa jolie couleur dorée. Le Vervî - c’est le nom que Christophe a donné à son pastis - se décline aujourd’hui en deux versions : une classique et une dite « revisitée.
"La version classique, son but c’est vraiment de plaire au plus grand nombre. On va sortir une bouteille pour l’apéritif à une fête de famille. Le but c’est que ça plaise à tout le monde. La version revisitée, il y a un peu de fenouil donc ça donne un goût un peu particulier, léger mais il faut aimer. C’est un peu différent. Ca va davantage plaire aux amateurs de pastis qui aiment des choses plus spéciales."
Christophe arrive à sortir 40 litres par semaine. Mais la demande ne cesse de croître. Avec l’arrivée des marchés de Noël, il compte bien mettre les bouchées doubles et flirter avec une production qui devrait tourner autour des 80 litres. Son souhait à moyen terme être présent dans les bars, cafés et autres restaurants verviétois.
"Pour le moment, je me focalise sur Verviers. j’aimerais aussi être présent dans l’Horeca pour qu’on puisse goûter le produit sans devoir acheter une bouteille. J’aimerais aussi être présent sur des événements comme Fiestacity ou les Apéros Verviétois...Mais bon, c’est pas pour toute suite".
Christophe est à l’aube d’une aventure qui s’annonce prometteuse et qu’il souhaiterait mener le plus loin possible tout en poursuivant ses études mais la création et la fabrication de boissons alcoolisées reste sa passion, une passion qu’il nourrit depuis l’adolescence et qu’il compte bien poursuivre longtemps encore.